Voler en ULM, libre comme l’air !
« J’ai rêvé que je volais mais non je vole pour de vrai !». Voler en ULM, et surtout, piloter l’ULM moi-même, c’est le kif que je m’offre aujourd’hui. Pour ce faire, direction AirUlm, une école de pilotage, à Couffouleux dans le Tarn.
L’idée de voler comme un oiseau, léger et les jambes dans le vide, c’est ce qui me plait dans le vol en ULM pendulaire mais le vrai plus, c’est carrément le cours de pilotage ! L’initiation comporte deux parties. Dans un premier temps, l’initiation au pilotage se fait en tant que passager comme pour un baptême de l’air, pour ensuite prendre les commandes en deuxième partie de vol.
L’accueil à AIRULM
J’arrive à l’aérodrome. La manche à air flotte un peu, légèrement… tout va bien, pas trop de vent ! L’Ulm m’attend sur la piste. Après un super accueil, l’instructeur commence le cours de pilotage par un briefing sur les bases de pilotage du pendulaire. Puis, il me tend un casque équipé d’une radio pour communiquer entre nous. Et là tout commence ! L’excitation monte. J’enjambe le chariot pour m’asseoir derrière l’instructeur comme sur une moto. Au-dessus de ma tête, une aile type delta et derrière moi une hélice pour me propulser dans les airs ! Le pilote allume le moteur, plus question de faire marche arrière !
1re partie : le vol en tant que passager
Accélération vive et décollage… c’est tout simplement Waouh ! Le sol s’éloigne rapidement sous mes pieds. L’Ulm prend de plus en plus de hauteur.
Le spectacle est fascinant. Je découvre le Tarn vu du ciel, ses paysages, ses routes et ses maisons de la taille de celles du Monopoly !
En vol, l’instructeur m’explique les fondamentaux du pilotage : le roulage, le décollage, le réglage de la puissance, tenir un cap… Je découvre comment faire des virages, comment régler la vitesse et comment faire des montées et descentes.
2e partie : la prise des commandes
Contrairement à ce qui se produit lors d’un simple baptême de l’air, je m’assieds cette fois à l’avant de l’ULM. Normal, c’est MOI qui pilote. Bon d’accord, je suis assistée et étroitement surveillée par l’instructeur derrière moi, grâce à un système de double commande. Ca y est, je goûte aux joies du pilotage. Toute la magie de l’ULM pendulaire est là : la barre entre les mains, je comprends très vite comment ça fonctionne. J’arrive même à dessiner de jolis virages dans le ciel, façon Top Gun… bon OK, j’exagère un peu ! Reliée à mon instructeur par un système intercom, je suis de plus en plus précise dans mes gestes. Ca y est, je pilote, je pilote vraiment ! Enfin presque mais l’effet est réellement saisissant.
A l’atterrissage (oups pas facile, merci instructeur d’avoir repris la main), j’avais juste envie de recommencer tout de suite.
Alors, ça vous tente d’essayer le pilotage d’ULM ?